Me voila paysan!

Le mois de janvier et février furent particulièrement chargés, mais j’ai enfin trouvé le temps pour partager avec vous les nouveautés et surtout vous détailler la feuille de route pour cette année 🙂

Comme vous vous êtes rendus compte s’est bien moi dans l’image, très content devant mon tout nouveau jardin que je viens de louer. Avec ce premier article j’inaugure le volet écologique dans lequel je vais développer autour de la permaculture et principalement sur la permaculture urbaine.

Mais commençons par le début. Qu’est-ce que la permaculture? D’après les deux fondateurs en 1970, les Australiens Bill Mollison (biologiste) et David Holmgren (essayiste), la permaculture (agriculture permanente) est à la fois une éthique, une philosophie, une science et une méthode de conception/aménagement/planification/organisation de systèmes (et d’écosystèmes), dont la préoccupation fondamentale est l’efficacité, la soutenabilité/régénérativité et la résilience.

En pratique la permaculture forme des individus à une éthique ainsi qu’à un ensemble de principes (design permaculturel) pour leur permettre de concevoir leur propre environnement, et ainsi de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution.

Donc, pour faire simple, la permaculture vise à vivre avec la nature et pas contre la nature, en créant des écosystèmes en équilibre.

Comme la plus part d’entre vous j’habite dans un appartement en ville. Oui, je sais, une habitation normale est une maison ou un appartement qui est connecté au réseau d’eau pour l’au potable et ménagère, qui est connecté à la canalisation de la ville pour les eaux usés, qui est connecté au réseau électrique pour le courant et pour la nourriture on dépend des hypermarchés. Tout ça ressemble à ressemble à un malade sur le lit de l’hôpital connecté à des machines qui le maintient en vie!

 

Envisager la permaculture dans ce contexte pour créer un écosystème en équilibre afin d’avoir une résilience et d’attendre l’autonomie alimentaire ne relève pas de l’impossible mais plus de l’ingéniosité. Comment?

L’idée est simple, appliquer les principes de la permaculture (récupération de l’au de pluie, planches de plantation, buttes de culture, paillage, rotation des cultures, mélanger les plantes, composte sur place, échange des graines, etc.) en milieu urbain et partager avec vous tout au long de l’année l’évolution et les résultats afin de vous inspirer à votre tour 🙂

Si vous habitez une maison individuelle vous avez plus des chances pour vous installer des panneaux solaires, des mini éoliennes, récupérer l’au de pluie et, la cerise sur le gâteau, si vous disposez d’un jardin pour pour le cultiver et en fonction de sa taille de survenir à une partie de vos besoins alimentaires voir même atteindre l’autonomie alimentaire.

Les choses se compliquent si vous habitez dans un appartement. On peut installer des pots aux fenêtres pour les herbes aromatiques et quelques légumes et fruits comme l’ail, l’oignon, le gingembre, les fraises, etc. Avec un balcon vous pouvez étendre votre surface de culture et envisager des pots plus grands pour cultiver des tomates, des poivrons, des aubergines, des concombres et même des pommes de terre. Le luxe suprême est la terrasse. Là vous pouvez envisager de vous créer des carrés potagers ou des bacs de culture que vous pouvez en confectionner vous mêmes. Je vous laisse le plaisir de faire une recherche sur Internet pour les potagers en carrés ou les bacs de culture.

Mais si vous ne disposez d’une terrasse à minima de 100m² pour envisager l’autonomie pour une famille de 4 personnes il y a d’autres solutions qui s’offrent à vous et c’est ce que j’ai choisi: location d’un jardin. Vous pouvez demander un jardin à votre mairie si elle en dispose, vous pouvez en louer un chez un particulier, ou, comme moi, louer un chez une association. Moi j’ai opté pour les Jardins Familiaux près de ma ville. Vous les trouvez sur leur site http://www.jardins-familiaux.asso.fr/. L’attente fut longue mais fructueuse 🙂

Il y a 200m² de terrain avec un cabanon pour stocker mes outils de jardinage et un basin d’1m³ pour récupérer l’au de pluie pour l’arrosage. L’avantage de ce type d’organisation est que je ne suis pas seul, il y a plus d’une centaine des jardins sur le terrain et encore plus de jardiniers passionnés car beaucoup d’entre eux viennent en famille. Ceci facilite l’application des principes de la permaculture par le biais de la socialisation, la communication, l’entre-aide, l’échange des graines et des bons procédés entre jardiniers.

Ce terrain a été en friche pendant deux ans car son ancien jardinier a eu des soucis de santé. Avant tout autre chose il faut commencer par le début de tout projet permaculturel: le design du terrain. L’association impose ses contraintes comme l’interdiction de planter des abers fruitiers et des structures à plus d’1m70, comme les arches ou les serres.

Dans l’article suivant je vais vous présenter en détail le design que j’ai choisi pour ce terrain et les premiers travaux d’emménagement du mois de mars.

Quelques ressources:
La permaculture: https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture
Réseau française de permaculture: http://www.permaculture.fr/
La ferme biologique de Bec Hellouin: http://www.fermedubec.com/
Bureau d’étude de Permaculture Design: https://www.permaculturedesign.fr/
Association les Jardins Familiaux: http://www.jardins-familiaux.asso.fr/
Jardins et potagers urbains (blog): https://jardinpotagerurbain.wordpress.com/
Les potagers urbains (Belgique): http://www.potagersurbains.be/
Mon potager en carré: https://mon-potager-en-carre.fr/
Potagers en carré: http://www.potagerencarres.info/
Potager durable: http://potagerdurable.com/

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